Mikis ζει

, par Webmestre

Mikis ζει

C’était un 12 septembre 1987 dans le bien nommé Vallon du Salut à Bagnères-de-Bigorre. Il faisait très chaud ce jour-là et nous avions déjeuné mon épouse Marie-Claude, ma fille Émilie, mon père Edouard et moi sur la terrasse de l’hôtel restaurant qui domine le Vallon.
Nous avions pris des places pour assister à la représentation du « Canto General » que devait diriger, le soir même, sous un chapiteau, à Bagnères de Bigorre, Mikis Théodorakis.
En fin de repas, à l’heure du café, quelle n’est pas notre surprise de voir descendre de leurs chambres Mikis Théodorakis, Maria Farandouri et Petros Pandis !!!
Nous sommes seuls avec eux autour de notre table sur la terrasse.
Nous avons discuté un long moment entre amis, entre admirateurs et légende vivante. Au cours de la conversation, je lui montre avec fierté mon porte clés au signe du PASOK que j’avais acquis plus tôt à Athènes. Il me répond que c’est bien mais qu’il y a mieux « à gauche » en Grèce (éclats de rires).
Cette rencontre est à jamais gravée dans notre mémoire.
Mikis Théodorakis est en moi comme il est en chacun de nous, Grecs et Philhellènes, humanistes du monde entier.
Cette lettre « Z » qui signifie « il est vivant », film immortel de Costa Gavras dont il a fait la musique, n’a jamais eu autant d’actualité qu’aujourd’hui :
Mikis est vivant en chacun de nous, à jamais …

Edouard Thilliez