La révolution nationale de 25 mars 1821 est l’acte fondateur de la Grèce moderne.
Grace au sacrifice et au courage des combattants Hellènes et Philhellènes le 3 février 1830 le protocole final du traité de Londres entérine la reconnaissance internationale de l’indépendance de la Grèce, qui est à la fois un aboutissement et un départ.

Tous les Grecs nés après cette date ont grandi en ayant en tête les combattants, Hellènes, mais aussi philhellènes, sacrifiés pour la Liberté, pour l’indépendance Grecque.

Une génération passait le relais à la génération suivante, et entretenait, ainsi, la mémoire des luttes des héros de 1821 ainsi que leur devise « la liberté ou la mort », et donc l’Idéal de la Liberté.

La force d’un idéal qui est de transmettre un immense héritage culturel, philosophique, sportif et politique, voilà la raison d’être d’un Grec ou d’un Philhellène.

La force de cet idéal se ressource chaque 25 mars dans la mémoire intacte de ce qui fut un cri de Liberté, un cri de Résurrection.

Il n’est pas de créativité sans liberté et depuis plus de deux siècles, le Peuple Grec, libéré, ne cesse de créer dans tous les domaines de notre société occidentale. On ne le dira jamais assez, mais dans les turbulences que nous avons à affronter, la Grèce se pose comme la sentinelle avancée de l’Union Européenne en Méditerranée orientale. Gardienne de nos valeurs, de notre art de vivre, en un mot de notre civilisation, c’est en fait ce qu’elle a toujours fait. Mais aujourd’hui, son rôle est devenu majeur dans les principes de l’hellénisme, pour un monde plus juste, tel qu’envisagé à la fin du 18ème siècle par Rigas Feraios en organisant l’éveil spirituel des Grecs et publiant la célèbre Charte.

Instruite depuis 30 siècles des orages qui s’amoncellent contre ce que nous sommes, la Grèce vous transmet à tous ce message : Renforçons l’Union Européenne avec encore plus de démocratie. Consolidons notre unité et notre fraternité. Travaillons avec acharnement à rendre notre Europe plus respectée, plus forte.

Nous n’oublions pas Chypre, plus de 50 ans après l’invasion turque, et qui malgré son adhésion à L’UE en 2004, voit toujours sa partie nord encore occupée. Nous n’oublions pas notre dette envers Chypre, jusqu’à ce que la République HELLENIQUE de Chypre soit entièrement libre et réunifiée.
 
Ainsi, nous honorerons tous ceux pour qui le 25 mars fut synonyme d’Espérance.

Je remercie chaleureusement, Monsieur le maire de Toulouse Jean Luc Moudenc, qui m’a permis, à l’instar de notre grand Germanos de Patras, de lancer ce cri d’Union pour un nouveau 25 mars.
Vive la France ! terre de lumière et des droits 
Vive la Grèce ! Berceau de notre civilisation Gréco-romaine 
Vive l’amitié Franco-hellénique Ευχαριστώ.